Virginie Boissière, kinésiologue

LE LÂCHER-PRISE

Un des plus grand freins au bonheur est notre difficulté à lâcher-prise.

Nous passons notre temps à vouloir changer ce que nous ne pouvons pas accepter et avons du mal à accepter ce que nous ne pouvons pas changer.

Nous nous accrochons à nos pensées toxiques et les nourrissons en leur donnant de plus en plus de poids, cela créé du stress, de la tristesse, de la colère face à notre impuissance ou à ce sentiment d'injustice...bref ces pensées ne nous font pas avancer et nous rendent plutôt malheureux, pourtant nous avons du mal à les lâcher, comme si ce faisant nous cautionnions ce qui nous tourmente. 

Nous devons prendre conscience que de ressasser ne rééquilibre pas l'injustice vécue mais nous déséquilibre nous même.

Je vais partager avec vous une petite histoire qui va imager ce lâcher-prise.

Imaginez que vous êtes un joli petit singe gourmand de fruits, vous vous promenez dans la jungle et tout d'un coup bonne surprise vous tomber sur une belle orange bien prometteuse, elle se trouve dans une citrouille creusée par l'homme, très heureux de cette découverte vous vous empressez de rentrer votre main dans la citrouille pour saisir l'orange mais bien sûr ne pouvez plus sortir votre main.

C'est en refusant de lâcher cette orange que l'homme va facilement vous capturer.

Ce qu'il faut comprendre c'est que tout ce que nous n'arrivons pas à accepter profondément nous rend prisonnier.

 Si ce petit singe laisse cette orange il retrouve la liberté d'aller sur son chemin.