mercredi 14 septembre 2016



Je partage avec vous la libération d'une rage bien enfouie, qui agissait silencieusement, en manipulant insidieusement cette personne que je remercie chaleureusement pour son magnifique témoignage.




Oh Rage, je t’ai accueillie dans ma poitrine, tu coules depuis tant d’années dans mes veines cherchant une écluse, une fenêtre ouverte pour enfin respirer à l’air libre. Ma peau a refermé sur toi ses pores blessées, ma gorge n’arrive plus à déglutir ces mots irrespectueux dont ils l’ont nourris tel le gavage d’une oie tremblante, sans défense. Mes veines deviennent volcan et ma bouche est en feu.

Oh , Rage à présent, je te tends les bras, doucement, n’aies pas peur…. j’écarte un à un mes pétales et je te dépose délicatement au centre de ma main. Tes cheveux ont tant de nœud qu’ils sont devenus ficelle de corde, ta bouche est cousue de fils de silence, tes membres sont retenus, cloués par le marionnettiste, qui a fait de toi un pantin sans nom, docile et manipulable et surtout silencieux.

Oh Rage à présent, tu te redresses et te voici sur la pointe des pieds, je sens ta voûte plantaire écorchée, effleurer ma main… Tes yeux s’ouvrent tel l’enfant ébloui par le soleil… Ta bouche caresse enfin l’air du vent, et réveille ta voix…Un cerf volant de hurlements prend son envol de ta gorge assoiffée. Oui envoles toi, danses, cabriole, défie tous les formatages de ton passé , crache les, déchaîne toi… Le jour t’ouvre sa porte, pas besoin de clé car pas de serrure…

Oh Rage tu emportes dans ton vol, mes douleurs de bébé, mes peurs d’enfants, mes pleurs de femme et mon âme te sourit et te remercie. Tu deviens mousseline de nuage et je t’observe dans ce ciel apaisé dessiner ce petit sillon qui s’efface sous la douceur de la lune. La lumière lèche mes yeux, les étoiles caressent mon cœur et le rêve danse une valse avec la joie naissante de l’Amour.


Merci à Virginie de m’accompagner vers ces chemins de libération…



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